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Il n'y a pas d'impasse sous le ciel

le dernier livre de
Chow Ching Lie
l'auteur du Palanquin des larmes

Isbn : 2-7179-0182-5 - prix public : 21 €
format : 130 x 140, 272 pages
, 16 illustrations

> L'auteur
> Extraits
> Concert

« Il n’y a pas d’impasse sous le ciel » : c’est avec cette foi profonde que Chow Ching Lie se livre, avec plus de sincérité que jamais ! Dans ce livre, elle raconte des épisodes marquants de sa vie tumultueuse, ses succès, ses joies, ses difficultés et dévoile pour la première fois les secrets de son endurance, de ce cœur tendre qui palpite au creux d’un caractère fier, intrépide et indompté.

Le livre, élégamment illustré de calligraphies de l’auteur, est presque un manuel de vie. Avec « le Palanquin des larmes », Chow Ching Lie nous introduisait en Chine par le récit intime de la tragédie d’une enfant poussée de force et trop tôt vers sa vie de femme adulte. Dans ce dernier livre, « Il n’y a pas d’impasse sous le ciel », Chow Ching Lie illustre sa vie et nous offre les contes, légendes et maximes bouddhistes qui l’ont nourrie et lui ont donné sa force. C’est ainsi une porte ouverte, simple et vivante au cœur de la fascinante civilisation chinoise et d'une certaine sagesse...

> télécharger le communiqué de presse

Contact Presse
Emmanuelle Courtet - Mobile : 06 70 21 65 38 - E-mail : emma.courtet@laposte.net  

 

Chow Ching Lie a publié Le Palanquin des larmes et
Le concerto du fleuve jaune, chez Robert Laffont.
Jacques Dorfmann a tiré un film du Palanquin des larmes.
Puis elle a publié Dans la main de Bouddha (2001) aux Presses de la Renaissance avant ce tout dernier livre aux éditions Fischbacher :
Il n'y a pas d'impasse sous le ciel.

 

 

 

 

vivre le moment présent

 

goutte à goutte l'eau creuse la pierre

 

 

Calligaphies de l'auteur

 

J’ai bénéficié des vertus de la soupe de tigre blanc


L’homme suprême est comme l’eau qui adopte toute forme
Lao Tseu

Un pied en Asie et l’autre en Europe, je vis à cheval sur deux continents. Je conserve l’héritage de la Chine d’antan, tout en avançant vers un monde moderne.
Alors que ma mère était sur le point d’accoucher, ma grand-mère paternelle affirmait sans l’ombre d’un doute que ce serait un garçon. Enfin, l’enfant naquit : c’était moi. La déception de ma grand-mère fut telle que, suffoquée, elle quitta la chambre en claquant la porte. Mon grand frère était le premier enfant de mes parents, je fus précédée de deux sœurs qui moururent prématurément, quelques jours après leur naissance. On disait que le corps de ma mère était plus yang que yin. L’énergie yin et l’énergie yang forment un couple indissociable dans le corps, elles se complètent et se contrôlent. Pendant sa quatrième grossesse, ma mère se mit donc à consommer beaucoup de pastèque, mais uniquement le jus de celle-ci, appelée « soupe de tigre blanc », car elle a le pouvoir de calmer le yang. J’ai bénéficié des vertus de cette « soupe de tigre blanc ». Sa douceur et sa puissance me donnèrent un cœur tendre et néanmoins indomptable.
De crainte de me perdre, mon père m’entoura dès ma naissance des soins les plus attentifs, tandis que ma grand-mère, qui comme tous les chinois témoignait d’une préférence aveugle pour les garçons, ne chérissait que mon frère aîné. Ces influences antagonistes préfiguraient ma destinée. […]
Dans mon enfance, ma fragile santé fut sans doute aggravée par l’indigence de notre alimentation, mais grâce aux remèdes de ma grand-mère - cafards grillés, soupe de placenta, - je réussis à échapper à toutes sortes de maladies. Maintenant, ce sont les vitamines américaines qui me maintiennent en bonne santé.
Née pendant la guerre sino-japonaise qui a ruiné ma famille, je fus accusée d’avoir porté malheur. A chaque bombardement, ma grand-mère se défoulait sur moi : de son index recourbé, elle me donnait un coup sur la tête en sifflant entre ses dents « Je te tape, toi, la porte-malheur. » Sans cesse, j’étais la victime de son injuste agressivité. Mais quand mon père rentrait à la maison, c’était lui qui essuyait mes larmes et, de toute sa tendresse, apaisait mes douleurs.
Ma famille m’avait permis de développer mon talent pour la musique, mais à peine sortie de l’enfance, je fus mariée au descendant d’une très riche famille capitaliste, qui fut rapidement ruinée par l’arrivée des communistes au pouvoir. Une fois encore, je devais subir le titre de « femme qui porte malheur ». Mes joies s’évanouirent et mes chagrins demeurèrent. […] Les émotions contradictoires que j’ai ressenties m’ont forgé un caractère particulier et donné de la vie une vision insolite et romanesque que l’expérience et la réflexion n’ont jamais pu corriger.
Souvent, je ne sais quelle est ma véritable existence et je me laisse guider par cette pensée de Lao Tseu : L’homme suprême est comme l’eau qui adopte toute forme.

 

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